Ramasser des brassées d’herbe et leur voler des impressions directes, s’emmêler les pinceaux en inventant des techniques, assembler des matières incongrues, se laisser surprendre par l’accident, l’imprévu, la tache, la rature, la déchirure.
Se perdre dans les méandres du trop, du jamais assez, pour revenir après à la page blanche et à la pureté de la ligne unique qui dit tout.
Quitter enfin la page blanche et abandonner le pinceau pour regarder le passage des nuages dans le ciel.